LC – Accompagnement à domicile de longue durée

L’idée de solliciter un coach à domicile m’a été suggérée fortuitement par l’un de mes fils, inquiet, sans doute, de ma santé, à l’approche des soixante-dix ans. Il est vrai que certaines pathologies et thérapies avaient eu un impact négatif sur ma morphologie. A celles-ci s’étaient ajoutés les effets désastreux de plusieurs séjours à l’hôpital. Je m’étais plus ou moins résigné à cette dégradation.
Pour autant, j’avais longtemps gardé une assez bonne condition physique grâce à la pratique de l’activité en salle ou à celle de la course en forêt. Aussi, l’idée de remise en question ne m’a-t-elle pas déplu de prime abord. Bien que peu courante, elle n’est pas nouvelle. L’exemple de Georges Clémenceau est connu, qui faisait venir un moniteur de gymnastique à Matignon, alors que, très avancé en âge, il avait été élu président du conseil.
Voici donc deux années qu’Alan Norroy vient chaque semaine diriger mon renforcement musculaire pendant une bonne heure. La séance se consiste en exercices à base de séries et répétitions sur le poids de corps et l’utilisation des divers appareils et haltères dont je dispose ainsi que ceux qu’Alan apporte à chaque visite. Les séries sont entrecoupées de périodes de récupérations chronométrées, sans lesquelles la progression ne serait pas possible.
Les thèmes des séances varient : torse, bras, jambes, gainages, développés, soulevés de terre etc… Chaque séance débute et se termine par 5 à 10 minutes de cardio sur le tapis de marche. J’étais un peu sceptique au départ sur mes chances d’améliorer ma condition physique.
La suite prouva que j’avais tort : on peut apparemment progresser à tout âge. Il se passa environ une année au cours de laquelle Alan m’encouragea à compléter cette séance hebdomadaire par une activité personnelle propre à en accroître les effets bénéfiques. Sans succès malheureusement, faute de détermination suffisante de ma part. Et puis, comme par miracle, un déclic se produisit, que j’impute à l’action de mon subconscient.
J’ai commencé à travailler seul au moyen d’un extenseur et de mes petits haltères : biceps et triceps essentiellement, mais chaque jour : une heure environ. Encouragé sans doute par ces bonne dispositions, Alan me rédigea deux fiches élémentaires de travail des bras, à alterner avec les exercices précédents. Je tenais à ce que le programme fût simple afin d’éviter la dispersion, nuisible à l’efficacité.
A ces deux premières fiches s’ajouta une troisième axée sur les jambes. Les fiches de travail mentionnent avec précision le nombre de répétitions de chaque série, ainsi que la durée de récupération en minutes.
Désormais, je travaille chaque jour une heure – une heure et quart, sauf le Dimanche et sauf en cas d’indisposition physique. Ayant acquis au fil du temps la conviction de l’efficacité de cette discipline, mon subconscient m’a incité à y ajouter la pratique de la marche quotidienne en forêt sous réserve de météo favorable : une heure de plus d’exercice de cardio à rythme modéré qui fait deux heureux : mon chien et moi.
Je ne suis pas capable d’expliquer le cheminement inconscient qui m’a conduit à passer d’activité zéro à ces séances quotidiennes. Il me semble que dans le domaine de l’exercice physique, l’auto persuasion opère progressivement, sans qu’on s’en rende compte.
J’ajoute que je conseille de se fixer des objectifs simples et faciles à atteindre afin d’être sûr de pouvoir durer et surtout ne pas se disperser. Il va de soi que tout ceci est d’autant plus facile à mettre en œuvre, dès lors que l’on est en retraite.
Pour en avoir discuté récemment avec d’autres néo retraités, se fixer un programme régulier et limité d’une heure ou deux dans la journée, permet de donner à la retraite un contenu plus dense, quelque peu enthousiasmant au plan cérébral. J’ajoute que la personnalité du coach y joue son rôle en ce qu’il communique non seulement sa compétence professionnelle, mais aussi sa bonne humeur et son enthousiasme.
LC / Février 2025
Brendan – Accompagnement sur l’amélioration des postures
Tatoueur au sein de Graphite Ink, Brendan avait pris, de part son activité professionnelle, de mauvaises postures. Ne pratiquant pas d’activité physique, il a fait appel à mon accompagnement pour se remettre en forme.